Thermométrie
Notions de température
Le toucher nous renseigne sur un état particulier des corps selon la sensation de chaud ou de froid qu’ils nous donnent au toucher, c’est-à-dire sur la température des corps.
Si nous mélangeons de l’eau froide et de l’eau chaude, nous obtenons de l’eau tiède ; tandis que la masse du mélange est égale à la somme des masses d’eau mélangées, la température du mélange est intermédiaire aux températures des masses d’eau mélangées.
Le sens du toucher est insuffisant pour apprécier la température : il n’en permet aucune évaluation précise et ne peut servir qu’entre des limites restreintes. Pour apprécier numériquement la température, nous nous basons sur des effets produits sur les corps par la température : la dilatation.
Définition de la dilatation : augmentation du volume d’un corps sous l’effet de la chaleur.
Les corps se dilatent ou se contractent selon que leur température augmente ou diminue.
Les variations de volume, faibles pour les solides, plus importantes pour les liquides, deviennent considérables pour les gaz. Les phénomènes de dilatation et de contraction vont servir à chiffrer la température ; l’appareil gradué dans ce but porte le nom de thermomètre.
Si nous mélangeons de l’eau froide et de l’eau chaude, nous obtenons de l’eau tiède ; tandis que la masse du mélange est égale à la somme des masses d’eau mélangées, la température du mélange est intermédiaire aux températures des masses d’eau mélangées.
Le sens du toucher est insuffisant pour apprécier la température : il n’en permet aucune évaluation précise et ne peut servir qu’entre des limites restreintes. Pour apprécier numériquement la température, nous nous basons sur des effets produits sur les corps par la température : la dilatation.
Définition de la dilatation : augmentation du volume d’un corps sous l’effet de la chaleur.
Les corps se dilatent ou se contractent selon que leur température augmente ou diminue.
Les variations de volume, faibles pour les solides, plus importantes pour les liquides, deviennent considérables pour les gaz. Les phénomènes de dilatation et de contraction vont servir à chiffrer la température ; l’appareil gradué dans ce but porte le nom de thermomètre.
Thermomètre
La sensibilité d’un thermomètre sera d’autant plus grande que la variation de volume du corps thermométrique sera plus considérable pour la même variation de température. Il semble donc que notre choix doive se porter sur le gaz : le thermomètre à gaz est, en effet, très sensible mais il est peu maniable. Les solides se dilatent trop peu pour les variations de température qui nous intéressent. Notre choix se portera donc sur les liquides. Le thermomètre à liquides est facile à construire et à manipuler ; il est très sensible si la section de la tige est bien adaptée à la capacité du réservoir.
Le liquide thermométrique le plus utilisé était le mercure parce que ce liquide se dilate de façon linéaire avec la variation de température et couvre une grande échelle de températures. Ensuite on a utilisé l’alcool, mais actuellement on utilise les thermomètres électroniques parce qu’ils sont plus précis.
Un thermomètre se fabrique en soudant à l’une des extrémités d’un tube capillaire parfaitement cylindrique une ampoule dont la capacité est appropriée au diamètre et à la longueur du tube capillaire. Par diverses opérations, on remplit d’alcool le réservoir et une partie du tube capillaire, puis on fait le vide au-dessus de l’alcool avant de sceller le tube. L’instrument se présente alors comme un thermomètre ordinaire dépourvu de graduation.
Le liquide thermométrique le plus utilisé était le mercure parce que ce liquide se dilate de façon linéaire avec la variation de température et couvre une grande échelle de températures. Ensuite on a utilisé l’alcool, mais actuellement on utilise les thermomètres électroniques parce qu’ils sont plus précis.
Un thermomètre se fabrique en soudant à l’une des extrémités d’un tube capillaire parfaitement cylindrique une ampoule dont la capacité est appropriée au diamètre et à la longueur du tube capillaire. Par diverses opérations, on remplit d’alcool le réservoir et une partie du tube capillaire, puis on fait le vide au-dessus de l’alcool avant de sceller le tube. L’instrument se présente alors comme un thermomètre ordinaire dépourvu de graduation.
Graduation du thermomètre
Pour graduer l’instrument, il faut choisir de deux point de repère correspondant à des températures fixes, faciles à reproduire.
La température de fusion de la glace et la température d’ébullition de l’eau constituent les deux repères fixes choisis par Celsius (savant suédois, 1670 – 1756) pour graduer le thermomètre.
On procède pour cela à trois opérations :
On procède pour cela à trois opérations :
- On place le thermomètre non encore gradué dans de la glace pure, finement pilée, fondante : le point où se fixe le niveau du liquide est marqué d’un trait en face duquel on inscrit 0.
- On place le thermomètre dans la vapeur d’eau bouillante : le point où se fixe le niveau du liquide est marqué d’un trait en face duquel on inscrit 100.
- On divise l’intervalle entre les point 0 et 100 en 100 parties égales et on prolonge la graduation tant au-delà de 100 qu’au delà de 0 : chacune de ces graduations représente un degré Celsius ou un degré centigrade.
Les différents thermomètres
De nombreuses méthodes permettent de repérer la température d’un milieu, puisque tout paramètre physique variant avec la température peut être à la base d’une méthode de mesure.
Il existe deux groupes de thermomètres : ceux qui nécessitent un contact direct (thermomètres à résistance, à dilatation, à couple thermoélectrique) et ceux ne nécessitent pas de contact direct (thermomètres optiques).
Il existe deux groupes de thermomètres : ceux qui nécessitent un contact direct (thermomètres à résistance, à dilatation, à couple thermoélectrique) et ceux ne nécessitent pas de contact direct (thermomètres optiques).
Dilatation des solides
Peut-être avez-vous déjà été surpris d’entendre des craquements dans le moteur d’une voiture que l’on vient d’arrêter ou au voisinage d’une plaque électrique, juste après l’avoir éteinte. Ces bruits sont dus aux effets de variations de la température sur la matière. Pour éviter des inconvénients, des dispositifs spéciaux sont parfois nécessaires, comme par exemple des joints de dilatation de rail de chemin de fer.
Dilatation et contraction
Les dimensions d’un corps solide augmentent lorsque sa température s’élève ; c’est le phénomène de la dilatation. À l’inverse, ses dimensions diminuent lorsque la température s’abaisse et l’on parle de contraction.
Si le corps est de forme allongée, comme une tige, on remarque surtout sa variation de longueur ; on parle d’une dilatation linéaire.
En fait, toutes les dimensions du corps varient, produisent ainsi un changement global de son volume ; c’est la dilatation volumique ou cubique.
Si le corps est de forme allongée, comme une tige, on remarque surtout sa variation de longueur ; on parle d’une dilatation linéaire.
En fait, toutes les dimensions du corps varient, produisent ainsi un changement global de son volume ; c’est la dilatation volumique ou cubique.
Coefficient de dilatation linéaire
Différents appareils permettent d’étudier les dilatations. Dans un dilatomètre, une tige métallique de longueur L1, fixée à une extrémité, est chauffée uniformément. Le faible déplacement de son autre extrémité est mis en évidence par l’aiguille et peut être mesuré. On note cette mesure ∆ L (delta L) qui signifie “variation de la grandeur “. Un thermomètre indique les température T1 et T2 de la barre avant et après le chauffage.
En prenant plusieurs tiges de longueurs et de substances différentes, on vérifie que l’allongement de chaque tige :
Ces propriétés s’expriment par la relation :
En prenant plusieurs tiges de longueurs et de substances différentes, on vérifie que l’allongement de chaque tige :
- est proportionnel à sa longueur initiale L1
- est proportionnel à sa variation de température ∆T = T2 - T1
- dépend du matériau qui la constitue
Ces propriétés s’expriment par la relation :
Le facteur de proportionnalité 𝛼 (alpha) caractérise le matériau constituant de la tige et s’appelle coefficient de dilatation linéaire. Son unité est le [°C-1] si la température est en °C ou le [°K-1] si la température est exprimée en °K. La valeur 𝛼 est indépendante du choix de l’une ou l’autre de ces deux unités.
La longueur 𝑙 et la différence de longueur ∆𝑙 sont exprimées en mètres [m].
Exemple: Si une tige s’allonge de un millionième de sa longueur pour une augmentation de température de un degré Celsius (ou Kelvin), le coefficient 𝛼 de la substance qui la constitue vaut un millionième par degré : 𝛼 = 10-6 °C-1 (ou K-1).
Le coefficient de dilatation cubique
Sous l’action de la chaleur, un solide se dilate suivant ses trois dimensions : il s’ensuit une dilatation volumique ou dilatation cubique.
En faisant le même type d’expérience que celle faite lors de la dilatation linéaire, on arrive au fait que le coefficient de dilatation cubique ou volumique d’un solide constitué d’un certain matériau est le triple de son coefficient de dilatation linéaire.
𝛾 = 3𝛼
𝛾 est le coefficient de dilatation cubique. Son unité est la même que pour 𝛼.
La longueur 𝑙 et la différence de longueur ∆𝑙 sont exprimées en mètres [m].
Exemple: Si une tige s’allonge de un millionième de sa longueur pour une augmentation de température de un degré Celsius (ou Kelvin), le coefficient 𝛼 de la substance qui la constitue vaut un millionième par degré : 𝛼 = 10-6 °C-1 (ou K-1).
Le coefficient de dilatation cubique
Sous l’action de la chaleur, un solide se dilate suivant ses trois dimensions : il s’ensuit une dilatation volumique ou dilatation cubique.
En faisant le même type d’expérience que celle faite lors de la dilatation linéaire, on arrive au fait que le coefficient de dilatation cubique ou volumique d’un solide constitué d’un certain matériau est le triple de son coefficient de dilatation linéaire.
𝛾 = 3𝛼
𝛾 est le coefficient de dilatation cubique. Son unité est la même que pour 𝛼.
Applications et conséquences de la dilatation des solides
Le bilame
Le bilame est constitué de deux lames de matériaux différents soudés ensemble. Les deux lames subissent des dilatations différentes et un bilame initialement droit se courbe quand on le chauffe. Cette propriété est utilisée dans de nombreux dispositifs. Il peut servir de thermomètre ou de thermostat. |
Quand le bilame chauffe, le circuit électrique est coupé
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Utilisation du phénomène de la dilatation
Les forces énormes de contraction on été utilisées dans :
Les forces énormes de contraction on été utilisées dans :
- le cerclage à chaud des roues : par refroidissement, le cercle de fer se contracte et assemble solidement les parties de la roue
- le rivetage des tôles: le rivet posé au rouge se contracte par refroidissement et serre énergiquement les deux tôles
Conséquences du phénomène de la dilatation
Dans d’autres cas, il faut éviter les forces de dilatation en permettant le jeu de la dilatation :
Dans d’autres cas, il faut éviter les forces de dilatation en permettant le jeu de la dilatation :
- Les rails de chemin de fer sont disposés de manière à laisser entre eux un petit intervalle ou sont taillés en biseau de façon à permettre la dilatation.
- Les tuyaux de conduite d’eau et de vapeur sont munis de raccords ou de boucles élastiques.
- On ne fixe les feuilles de zinc sur les toitures que par un seul bord.
- On ménage des espaces entre les éléments d’un pont et à ses extrémités pour l’empêcher de se déformer sous l’effet de la dilatation. Ce sont les joints de dilatation.
Dilatation des liquides
Comme les solides, les liquides se dilatent ou se contractent sous l’effet d’un changement de température. Dans le circuit d’eau de chauffage d’un immeuble, il est nécessaire de prévoir un vase d’expansion permettant à l’eau de se dilater. Le thermomètre à liquide est l’application la plus connue de la dilatation des liquides.
Expériences
On peut déduire une formule de ces trois constatations :
∆V = γ ∙ V1 ∙ ∆𝑇
Légende de la formule ci-dessus :
∆V : différence de volume
γ : coefficient de dilatation du liquide
V1 : volume initial
∆𝑇 : différence de température
𝛾 (gamma) est le coefficient de dilatation volumique du liquide. On trouve sa valeur dans les tables numériques pour les différents liquides.
Lorsqu’on mesure la dilatation des liquides dans des récipients, on doit tenir compte que le récipient se dilate d’abord et le liquide ensuite. En général, pour une même température, les liquides se dilatent plus que les solides.
L’anomalie de l’eau
Habituellement, un liquide se dilate lorsque sa température augmente. Ce n’est pas le cas de l’eau qui se contracte lorsque sa température s’élève de 0°C à 4°C. Elle se dilate de nouveau lorsque sa température dépasse 4°C.
Le volume occupé par une masse d’eau donnée est donc minimal à 4°C et par conséquent la masse volumique de l’eau est maximale à 4°C.
Expériences
- On prend des ballons de contenances différentes et renfermant de l’alcool. On mesure les volumes d’alcool à la température ambiante. On les chauffe simultanément à bain-marie et l’on mesure leurs volumes finaux à la nouvelle température. On constate que l’augmentation du volume d’alcool est proportionnelle au volume initial.
- En observant un seul des ballons de l’expérience précédente, on mesure le volume d’alcool pour différentes températures. On constate que la variation du volume d’alcool est proportionnelle à la variation de température.
- Plusieurs liquides de natures différentes et de même volume initial sont soumis au même écart de température. Leurs volumes finaux ne sont pas les mêmes. On constate que la variation du volume dépend de la nature du liquide.
On peut déduire une formule de ces trois constatations :
∆V = γ ∙ V1 ∙ ∆𝑇
Légende de la formule ci-dessus :
∆V : différence de volume
γ : coefficient de dilatation du liquide
V1 : volume initial
∆𝑇 : différence de température
𝛾 (gamma) est le coefficient de dilatation volumique du liquide. On trouve sa valeur dans les tables numériques pour les différents liquides.
Lorsqu’on mesure la dilatation des liquides dans des récipients, on doit tenir compte que le récipient se dilate d’abord et le liquide ensuite. En général, pour une même température, les liquides se dilatent plus que les solides.
L’anomalie de l’eau
Habituellement, un liquide se dilate lorsque sa température augmente. Ce n’est pas le cas de l’eau qui se contracte lorsque sa température s’élève de 0°C à 4°C. Elle se dilate de nouveau lorsque sa température dépasse 4°C.
Le volume occupé par une masse d’eau donnée est donc minimal à 4°C et par conséquent la masse volumique de l’eau est maximale à 4°C.
Cette anomalie de l’eau joue un rôle très important en biologie: les couches profondes des mer, des lacs et des fleuves se maintiennent à 4°C pendant les hivers les plus rigoureux et la glace flotte. La continuation de la vie aquatique est donc assurée.
Dilatation des gaz
En été, après une exposition au soleil, on constate qu’un matelas pneumatique peu gonflé devient plus dur : la pression de l’air contenu a augmenté. Il grossit également : le volume d’air contenu a augmenté. En général, lorsqu’on élève la température d’un gaz, son volume et sa pression augmentent.
Placés dans les mêmes conditions, un liquide se dilate plus qu’un solide et un gaz se dilate encore davantage.
Contrairement aux solides et aux liquides, les gaz se dilatent presque tous de la même façon.
Placés dans les mêmes conditions, un liquide se dilate plus qu’un solide et un gaz se dilate encore davantage.
Contrairement aux solides et aux liquides, les gaz se dilatent presque tous de la même façon.
La dilatation d’un gaz ne dépend donc pas de sa nature.
Pour presque tous les gaz, le coefficient de dilatation est donc le même et vaut :
Source : fiche chimie-physique de l'école l'Amandier. Publié avec leur aimable autorisation.
Sources des images :
http://www.ac-lille.fr/dsden59/ressources_peda/sciences/images/c2_meteo_12.jpg
http://www.vulgarisation-scientifique.com/wiki/uploads/Circuit_bilame.png
http://www.vulgarisation-scientifique.com/wiki/uploads/Bilame.png
http://www.vulgarisation-scientifique.com/wiki/uploads/Bilame_thermomtre.png
http://www.fondation-lamap.org/sites/default/files/upload/media/ressources/science/11251_Les_tats_de_la_mati_re/11448_L_eau_et_ses_ propri_t_s/info_2.jpg
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http://www.vulgarisation-scientifique.com/wiki/uploads/Bilame.png
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http://www.fondation-lamap.org/sites/default/files/upload/media/ressources/science/11251_Les_tats_de_la_mati_re/11448_L_eau_et_ses_ propri_t_s/info_2.jpg
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